[ANNULÉ] Conversation avec Mathilde Monnier

Conversation

Dernière conversation de la programmation dédiée aux 20 ans de l’INHA, cette grande conversation donnera la parole à la chorégraphe Mathilde Monnier autour de la question « À quoi sert l’histoire de l’art aujourd’hui ? ».

Venue à la danse tardivement et après une expérience de danseuse dans la
compagnie de Viola Farber, Mathilde Monnier s’intéresse à la chorégraphie dès 1984 alternant des créations de groupe et des créations solos, duos. De pièce en pièce, elle déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement. Ses questionnements artistiques sont liés à des problématiques d’écriture du mouvement en lien avec des questions plus larges comme « l’en commun», le rapport à la musique, la mémoire. Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier en 1994 marque le début d’une période d’ouverture vers d’autres champs artistiques ainsi qu’une réflexion en acte sur la direction d’un lieu institutionnel
et son partage. Ses spectacles comme Pour Antigone, Déroutes, Les lieux de là, Surrogate cities, Soapéra, Twin paradox sont invités sur les plus grandes scènes et festivals internationaux. Elle alterne la création de projets qu’elle signe seule avec des projets en co-signature rencontrant différentes personnalités du monde de l’art: Katerine, Christine Angot, La Ribot, Heiner Goebbels...

De 2014 à 2019, elle dirige le Centre national de la Danse à Pantin qu’elle
quitte en 2020 pour s’installer dans le tiers-lieu culturel montpelliérain La
Halle Tropisme, dont elle devient artisterésidente et où elle crée notamment le spectacle DANCE ON — Never end(ing story) avec les danseurs de DANSE ON ENSEMBLE (2021).

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2001-2021 : À quoi sert l’histoire de l’art aujourd’hui ?

Ce cycle de conférences à l’intention d’un large public donne la parole à des intellectuelles et des créatrices dont l’œuvre ou les pratiques gravitent autour de l’histoire de l’art, sans forcément s’y rattacher explicitement, en leur proposant de répondre à la question : « À quoi sert l’histoire de l’art aujourd’hui ? ». Ces interventions permettront d’ouvrir un espace d’expression libre, savant, créatif et décalé – signe d’une histoire de l’art appropriable par toutes et tous.

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L'INHA fête ses 20 ans

L’Institut national d’histoire de l’art (INHA) a été créé le 12 juillet 2001 par décret. Il est placé sous la double tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et du ministère de la Culture. À l’occasion de ses 20 ans, il réunit chercheurs et chercheuses, créateurs et créatrices, afin d’interroger l’apport et la place de l’histoire de l’art dans le monde d’aujourd’hui, à travers une programmation dédiée.

Lancée à partir du mois de septembre 2021 jusqu’au mois de juillet 2022, une série d’événements ouverts à tous revient sur deux décennies d’action dans le domaine de l’histoire de l’art et du patrimoine, tout en questionnant le rôle de ce domaine dans les enjeux sociaux contemporains et à venir. Une série de conférences, de débats et de contenus numériques rythme ainsi l’année académique à l’attention de tous les publics, en s’articulant autour de cette question simple et fondamentale : « À quoi sert l’histoire de l’art aujourd’hui ? »

Ce thème permet à la fois d’ouvrir et de présenter cette discipline souvent méconnue, tout en donnant l’occasion aux chercheurs et chercheuses de poursuivre un débat réflexif sur l’histoire et l’avenir de l’histoire de l’art. Cette programmation permet en outre de croiser les regards sur cette discipline, de souligner la diversité de ses objets d’étude et méthodes, tout en mettant l’accent sur l’INHA comme une « maison » pour l’histoire de l’art, telle que l’imaginait l’historien de l’art André Chastel.

Coordination
Victor Claass (INHA), Matthieu Léglise (INHA)

Conversation
Mathilde Monnier © Marielle Rossignol
  • Mai 2022

    • Lundi 23

      18:30 - 20:00

Adresse

INHA, Galerie Colbert, auditorium Jacqueline Lichtenstein

2 rue Vivienne - 75002 Paris

Conditions

  • Entrée libre dans la limite des places disponibles sur présentation d'un pass vaccinal valide.