Qui a peur de la banalité ? Sur le superficiel et le sériel dans l'art d'après-guerre

Conférence

Qui a peur de la banalité ? Sur le superficiel et le sériel dans l'art d'après-guerre"
Who’s Afraid of Banality? On the Superficial & the Serial in Postwar Art

Cette conférence est motivé par deux coïncidences qui interrogent Hal Foster depuis de nombreuses années. La première coïncidence concerne l'utilisation du même mot, « banalité », dans deux controverses du début des années 1960. La première controverse était politique, provoquée par Hannah Arendt avec son analyse du procès d'Adolf Eichmann à Jérusalem. L'autre controverse était d'ordre esthétique, suscitée par la montée du Pop art. Arendt entendait sa fameuse phrase "la banalité du mal" comme une description neutre, et non comme un jugement moral, ce qui a rendu ses détracteurs encore plus furieux. Pourquoi ? Que signifiait pour eux la "banalité" ? Pendant ce temps, les opposants au Pop condamnaient le nouvel art comme "banal" ; il n'était pas du tout neutre pour eux. Mais pourquoi ce terme en particulier ? Qu'évoquait-il ? Pourquoi ces deux controverses, par ailleurs distinctes, ont-elles convergé vers ce seul mot ?

La conférence aura lieu en anglais

En partenariat avec l'école des Arts de la Sorbonne (EAS), université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Intervenant
Hal Foster (université de Princeton)

Organisation
Maria Stavrinaki (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Conférence
Hal Foster s'apprêtant à donner la 67e édition des Conférences A. W. Mellon sur les beaux-arts. © Sandy Tait, courtesy the National Gallery of Art.
  • Novembre 2022

    • Mercredi 9

      18:00 - 20:00

Adresse

INHA, Galerie Colbert, auditorium Jacqueline Lichtenstein

2 rue Vivienne - 75002 Paris