Aïoli : une plateforme d’annotation sémantique 3D pour la documentation collaborative d’objets patrimoniaux

L’application Aïoli permet à chaque acteur du patrimoine d’annoter directement un objet (édifice, sculpture, peinture, objet d’art, ou fragments archéologiques), et d’en faire bénéficier ses pairs. À partir de simples prises de vues, l’application génère une représentation 3D de l’objet photographié. Cette représentation peut être directement enrichie à l’aide d’annotations sémantiques, ou bien de ressources complémentaires liées à l’objet (textes, images, vidéos, sons...). La dimension temporelle des objets est prise en compte, pour permettre un suivi de l’état de conservation et les dégradations éventuelles. Cet outil, ancré dans l’essor des sciences participatives, vise à faire naître de nouvelles méthodologies de travail pluridisciplinaire, et à faire émerger de nouveaux scénarios d’analyse comparative et coopérative des objets patrimoniaux.

Intervenants
Livio de Luca (MAP, Lyon), Roxane Roussel (MAP, Marseille)

À propos de ce séminaire
L’Institut national d’histoire de l’art effectue depuis une dizaine d’années une veille active sur le développement des technologies et méthodologies appliquées à la recherche dans le domaine des humanités numériques, particulièrement en ce qui concerne l’histoire de l’art et le patrimoine culturel. De nombreux contacts et échanges sont régulièrement établis entre les acteurs du numérique au sein de l’établissement, et les chercheurs ou équipes de recherche français ou étrangers engagés à divers stades dans des projets innovants concernant le traitement des contenus liés à la recherche, et à la documentation en histoire de l’art et en sciences humaines et sociales.

Comité scientifique
Katia Bienvenu (INHA), Perrine Cambier-Meerschman (INHA), Jean-Christophe Carius (INHA), Manuel Charpy (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA), Johanna Daniel (INHA), Armand Delcros (INHA), Martine Denoyelle (INHA), Maud Favre-Rochex (INHA), Dominique Filippi (INHA), Michèle Galdemar (INHA), Marie Garambois (INHA), Juliette Hueber (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA), Loïc Jeanson (INHA), Pierre-Yves Laborde (INHA), Victoria Le Boloc’h-Salama (INHA), Federico Nurra (INHA), Chloé Pochon (INHA), Ludivine Schott (INHA), Bulle Tuil Leonetti (Laboratoire InVisu, CNRS/INHA), Delphine Wanes (INHA)